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Suite à la demande d'un colistier de 'Ptitrain', M. Superpapy, une petite étude sur le cablage de la 230 Liliput.
Cette machine ex P8 allemande a été incorporée comme prise de guerre au P.O. et échangée à la Compagnie Midi.
Voir un historique des 230 ex-P8 sur Wikipédia.
Le modèle Liliput date des années 1970 mais reste très plaisant en dépit d'un "gris artillerie" qui semble un peu sombre pour la PO-MIDI.
Trois références (seulement car Liliput aurait pu décliner en de multiples versions anciens réseaux et SNCF...)
- KPEV-Lok P référence 102 90
- 230-715 PO-MIDI référence 104 20
- 1-230 F référence 104 70
Commençons par démonter la bête. (voir en bas de page la fiche technique Liliput)
- Le bloc chaudière-abri se démonte par le dévissage de la vis sitée sur le corps cylindrique, entre cheminée et sablière.
Il suffit alors de lever l'avant de la chaudière - ce qui libère la traverse avant et les optiques - et de la pousser vers l'arrière pour la libérer.
Cette action libère également le timon d'attelage du tender... qui reste lié à la machine par le fil de prise de courant du rail gauche.
- Pour libérer le tender, désencliqueter la hotte à charbon et déviser la vis ainsi démasquée. Ceci permet d'ôter la caisse du tender
et de démasquer le lest du tender sur le quel sont fixés :
- les deux bogies ;
- le fil reliant le moteur à la prise de courant du rail gauche.
Curieusement, la fiche technique ne figure pas cette particularité !
Dès lors, il est possible de relever le schéma électrique - simpliste - de la bête :
Sur la photo, le lest - collé - a été soulevé et tourné à demi pour montrer l'ampoule, la lame de chrysocal utilisée pour assurer le contact
et le curieux morceau de plastique rouge utilisé pour isoler le chassis de la lame de contact.
Le lest est orienté par un détrompeur situé à sa face inférieure.
Par le trou antérieur, passe le fil -noir- d'alimentation de l'ampoule. Par le trou postérieur, la vis de fixation du bloc chaudière-abri.
Les porte-charbons ( charbons en fait en bronze semble-t il ) sont maintenus par une épingle en fil d'acier faisant ressort, disposition assez courante à l'époque.
Coté rail gauche, l'épingle est isolée par un bout de souplisseau (souplisso, soupliceau...) et sur le porte-charbon sont soudés le fil d'alimentation de l'éclairage et le fil - également noir - venant du lest du tender.
Fiche technique Liliput (grand merci à Jean-Pierre MANIQUAIRE):